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DOSSIER : PIEGEAGE
Piège à œuf ouverture : 25 cm minimum. A utiliser uniquement appâté avec un oeuf naturel ou artificiel. Le pièges à œuf doit être neutraliser dans la journée sauf s'il est placé dans un jardinet ou en caisse de telle sorte que l'œuf ne puisse être visible de l'extérieur.
Piège à appât "kill trap" : ![]() Ouverture : 33 cm minimum. A utiliser uniquement au bois avec appât carné a plus de 20 m des cours d'eau, étangs et marais, et dans une enceinte ménageant une ou des ouvertures de 15 cm maximum Piège en X : Collet avec arrêtoir Pour le renard exclusivement, diamètre maximum d'ouverture : 20 cm, bas du collet tendu : entre 18 et 22 cm du sol, sauf en gueule de terrier renard. Utilisation subordonnée à une autorisation spéciale individuelle délivrée par le préfet. (masquer)
Albert Bélisle Piège à lacet L'utilisation des pièges à lacet se développe en France depuis l'interdiction du piège à mâchoires et à palette. (masquer)
Assommoir rustique (catégorie 5) PIEGEAGE AU TAS DE FUMIER Ce mode de piégeage était utilisé du temps du piège à palette et à mâchoires, à une époque où les fermiers déposaient les volailles mortes, les délivrances des bovins et toutes sortes de reste mangeable par les animaux sauvages. De nos jours ces endroits devront être créés par le piégeur. Une fois l'emplacement choisi, enfoncez dans le sol un ou deux piquets de bois dans le sol. Fixer à chaque piquet de une à trois chaînes d'une longueur supérieure à un mètre, elles serviront à relier les lacets des pièges puis recouvrir les piquets de fumiers de lapins, bovins ou ovins sur environ 50 cm de hauteur. Les amorces (appât sans piège) puis les appâts seront fixés au piquet central sur les tas de fumier, tandis que les pièges à lacet seront disposés et dissimulés sous des déchets de foins autour des tas de fumier. Les appâts seront également dissimulés sous un peu de poussière de foin, pour ne pas attirer les corvidés ou les rapaces. Dans le cas d'une préparation avec deux tas, il faudra poser un piège entre les deux emplacements. Le tas de fumier peut prendre la forme d'un U. L'astuce est de ne pas totalement fermer l'extrémité du U, en faisant comme une coulée. Le renard passera souvent par ce passage au lieu de choisir l'ouverture béante du U. Pensez aussi à faire un petit tas de terre avant le piège( 4 ou 5 cm de haut suffisent) ...le renard voyant cette petite bute voudra l'enjamber pour mettre une patte sur la palette. Plan du Piègeage au tas de fumier PIEGEAGE AU JARDINET Le piégeage au jardinet consiste à créer un espace clos, dans lequel est disposé un appât, généralement carné. Seul subsiste un passage étroit de la largeur du piège que l'on veut employer, piège à lacet, collet à arrêtoir. Le jardinet est fait d'un assemblage de branche, un empilement de pierre, on peut également se servir d'un arbre creux à sa base. Le jardinet comme l'enceinte pour un piège à appât se confectionne à l'avance, cela permet d'habituer les prédateurs à ce nouvel environnement. On amorcera régulièrement pour inciter les prédateurs à fréquenter régulièrement ces emplacements. La hauteur du jardinet ne sera pas inférieure à un demi-métre, les branchages seront penchés vers l'extérieur. Le jardinet sera de préférence couvert de branchage et le pourtour protégé du grattage des animaux avec des épineux. Lors du choix de l'emplacement du jardinet ou de votre enceinte pensez au point d'attache de votre piège si vous choisissez l'attache fixe. L'attache mobile a la préférence des piégeurs expérimentés, car sans cette précaution l'animal capturé risque de détruire votre travail. Là aussi pensez à la petite bute de terre vu précédemment. PIEGEAGE EN RAIE DE LABOUR Le piégeur doit avant tout observer les empreintes laissées dans la raie de labour. Deux possibilités s'offrent à lui ensuite. Poser un collet arrêtoir en respectant les hauteurs et ouvertures ou, enterrer légèrement un appât carné avec de chaque coté un piège type beslile par exemple. Cette technique s'emploie surtout en décembre -janvier " période des amours" chez le renard car celui ci parcourt de longs trajets en quête d'une femelle ou pour marquer son territoire. PIEGEAGE AU PENDU Le piégeage au pendu doit être utilisé, en plaine ou du moins là où existe un espace découvert comme une prairie en bordure de bois. Le principe est de suspendre à une branche un appât, ( une pie ou un geai (mort) pour leurs différents contrastes de plumage), cet appât sera placé à environ 0.70m de haut pour les mustélidés et 1.30m pour les renards. On disposera sous l'appât plusieurs pièges à lacet correctement cachés, le prédateur attiré par les mouvements de l'oiseau par le vent, cherchera à s'en emparer sans la moindre prudence. PIEGEAGE AU TAS DE SABLE Cette technique a été mise au point pour le piège à lacet de marque bélisle, mais utilisable pour tous les pièges à lacet du commerce. En plaine ou en sous bois répandre l'équivalent d'un seau de sable sur l'emplacement choisi, au centre du tas de sable disposer les amorces. Dès que les prédateurs viennent régulièrement s'emparer de celle-ci, tendre les pièges à lacet aux emplacements où les empreintes sont les plus nombreuses. Le lacet de patte du piège étant relié à une attache fixe ou mobile par l'intermédiaire d'un émerillon. PIEGEAGE AVEC LES BOITES A FAUVE La boite à fauve capture aussi bien les petits carnassiers que des renards. La boite à fauve peut être classé en deux types. La boite de passage qui comporte deux ouvertures et un système de déclenchement central et la boite à appât a une seule ouverture. La boite de passage, s'installe sur un sentier de piégeage qui aura été préparé et entretenu de longue date. La boite est posée en coulée elle doit être encadrée par des claies d'une longueur minimale d'un mètre disposé sur chaque coté des ouvertures en forme d'entonnoir pour guider l'animal dans le piège. Cette claie doit être d'une hauteur supérieure à cinquante centimètres, plus elle sera longue et plus elle fera renoncer le prédateur de faire demi-tour. Elle se réalise avec des branches taillées en pieux et enfoncées dans le sol on entrelace des branchages entre chaque pieu de façon à rendre ces barrières impénétrables. La boîte est légèrement enfoncée dans le sol pour que le niveau du fond soit au niveau du sentier, le fond de la boite doit être recouvert de terre de manière à ce qu'il n'y ait pas de changement brusque pour la vue ni au toucher des coussinets de la patte de l'animal. En dehors des sentiers les deux types de boîtes peuvent être placés le long et incorporés dans les grillages de volière, sur un ponceau enjambant un ruisseau, le long des murs, dans des ruines, dans les habitations, en gueule de terrier, etc. PIEGEAGE EN COULE Ce mode de piégeage est de loin le plus prenant, car le piège est posé sur le passage habituel des nuisibles. Une fois la coulée repérée, il convient de choisir le piège adéquat, la boite à fauve, le piège à lacet ou collet, beslile, etc... La pose proprement dite dépend du modèle utilisé. Dans tous les cas l'environnement ne devra pas ou peu être modifié. Lors des visites des pièges le piégeur se déplacera hors de la coulée du prédateur. PIEGEAGE AU FAUX NID Les mustélidés sont friands d'œuf, l'utilisation du piège à œuf et du C910 trouve son utilité dans ce mode de pose. Dans la nature on placera ce piège au pied d'une souche d'arbre, d'un buisson, d'une haie ou dans des ruines. Le piège à œuf est disposé dans une cuvette creusée dans le sol que l'on garnit d'un peu de paille additionné de quelques plumes ventrales de poule ou faisan. L'œuf appât est collé sur la cuillère du piège avec du blanc d'œuf ou une colle inodore genre "colle à rat", il peut également être fixé par un fil le traversant mais l'œuf risque de se vider et son allégement déclenchera la fermeture des mâchoires. Pour éviter les accidents, la pose dans une caisse fermée est recommandée, une ouverture d'un diamètre de dix centimètres est suffisante pour laisser passer les fouines et les martres, de plus la visite du piège est ainsi repoussée à la matinée au lieu des deux heures réglementaires, et de plus il reste tendu le jour. On utilisera de préférence un œuf blanc (poule naine) qui est plus attrayant pour les mustélidés, les œufs durs ou factices en plastique ou plâtre sont à proscrire. Un jardinet avec un faux nid en appât donne de très bons résultats. Les mustélidés et les becs droits sont les premiers intéressés par les œufs ainsi disposés.
POSER UNE BELETTIERE
Le sol doit être creusé sur toute la longueur de la boite, de façon à créer un léger dénivelé. Il faut placer la beletière, l'entrée sur la partie de la déclivité venant effleurer le terrain, le fond, par conséquent, sur la partie la plus profonde. Ainsi, la planche à bascule se présente droite à l'animal et il rentre plus volontiers dans la boite. De plus le basculement se fait mieux.
On peut avant la pose mettre la belettière quelques jours dans du fumier de lapin ou introduire une souris dans celle-ci pour la rendre plus attractive. Il est également rentable de placer sa première prise sous le piège pour prendre la famille complète.
PIEGEAGE A LA NASSE A BECS DROITS Les becs droits (pie bavarde et corneille noire) sont incontestablement des pillards de nids et des dévoreurs de canetons et de passereaux. Pour les réguler efficacement, la corbeautière est primordiale ; il faut veiller à ce que quelques grands arbres soient à proximité (peupliers) car les corneilles se percheront toujours pour observer les environs avant de se décider à descendre dans la cage. Une cage bien placée sera prenante toute l'année. Deux ou trois appelants (pie ou corneille vivante domestiquée) suffisent. Il est facile de s'en procurer auprès de piégeurs qui ont déjà des cages opérationnelles. Vos appelants, (corneilles, corbeaux freux ou pies) pourront être baguées pour ne pas les confondre avec leurs congénères à réguler. Comme appâts, les déchets carnés et les pommes de terre cuites sont recommandés. Dès lors que plusieurs oiseaux sont pris, le piégeur aura soin de les enlever une fois la nuit tombée avec une épuisette. Sans cette précaution, si leurs congénères à la vue perçante, s'aperçoivent de la manœuvre, plus aucune prise ne se fera plus. Les prises seront tuées loin des prises en place. Les appelants devront toujours avoir à leur disposition nourriture et eau dans la cage. Il est bon d'incorporer dans le grillage d'une corbeautière une boite à fauve pour capturer les nuisibles qui ne manqueront pas de s'intéresser à la nourriture ou aux appelants. La corbeautière fixe est plus adaptée pour la capture de la corneille et du freux. La cage à pie transportable donne d'excellents résultats sur les pies qui sont moins sociables et ne supportent pas d'intrus sur leurs territoires.
LE DETERRAGE Ce mode de chasse est passionnant et il nous faut remercier ces équipages qui dans le Pas de Calais font un travail extraordinaire au service des chasseurs de petits gibiers. Dés le début de la quête si le chien est expérimenté, vous savez déjà par ses trépignements et ses gémissements que la garenne est habitée et qu’il a déjà senti la présence du renard. Très vite, il inspecte tous les trous au nez, et en choisit un. Certains chiens expérimentés, sachant qu’ils vont sûrement trouver le renard, ressortent très vite pour pisser, avant de rentrer à nouveau dans le trou choisi et cette fois pour ne plus ressortir… L’attente silencieuse commence alors. Chaque déterreur près de son trou laissé libre écoute attentivement les mouvements du chien dans la garenne. Si la garenne est grande, l’attente peut durer. Quelquefois, les premiers abois du chien éclatent vite, et à leur intensité, vous savez que le renard est là. La poursuite s’engage alors dans les galeries sous terre.
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